Vignerons depuis douze générations, récoltants-manipulants depuis quatre générations, la famille DOYARD est enracinée à Vertus.
Aujourd’hui, Guillaume exploite 10 hectares de Chardonnay dans les célèbres grands et premiers crus de la Côte des Blancs (Vertus, Le Mesnil-sur- Oger, Oger, Avize et Cramant), ainsi qu’un hectare de Pinot noir, à Vertus mais également dans le prestigieux grand cru d’Aÿ. L’âge moyen des vignes est de quarante ans.
La viticulture est raisonnée, les vignes sont taillées en cordon de Royat pour faire baisser les rendements et obtenir la quintessence du terroir. Les intrants sont limités (à la vigne comme dans le vin), les vinifications sont réalisées en fûts de chêne, essentiellement sans fermentation malolactique, Guillaume perpétue le travail des générations précédentes et de son frère Charles à travers des cuvées généreuses, équilibrées et complexes.
À la tête du Domaine depuis le millésime 1988, Jean- Baptiste Geoffroy exploite 14 hectares au cœur de la Vallée de la Marne, autour du Premier Cru de Cumières. Grâce à une mosaïque de 35 parcelles, les trois cépages champenois s’expriment pleinement : 40% Pinot noir, 35% Meunier, 25% Chardonnay.
À la vigne, Jean-Baptiste s’attache à ce que chaque vigne s’épanouisse pour produire des raisins d’exception. Pour cela, sa priorité est de préserver et intensifier la vie du sol (labourages, enherbement spontané et diversifié…).
Les raisins, une fois récoltés, sont ensuite acheminés à Aÿ, où le Domaine est installé depuis 2008, puis traités avec le plus grand soin : pressoirs traditionnels, écoulement par gravité, vinifications en cuves émaillées, fûts, demi-muids et foudres, fermentations malolactiques évitées, vieillissements longs en caves de craie.
Héritier d’une des plus anciennes familles de vignerons champenois (1584), Paul Gosset a rejoint son père Michel en 2016. Jeune, passionné et talentueux, Paul est à la recherche de l’harmonie parfaite entre terre, vigne et vin, en cherchant à limiter au maximum son impact sur l’environnement. À la vigne, dans les vins, mais aussi à travers le choix des matériaux qu’il utilise (bouteilles, coiffes, étiquettes, cartons…) et la commercialisation de ses cuvées, très majoritairement implantées en France et ses pays limitrophes.
Installé dans le Grand cru d’Aÿ depuis toujours, le Domaine s’est, au fil du temps, étendu aux terroirs de Dizy, Mareuil-sur-Aÿ et, plus récemment, Vertus, ce qui lui permet de cultiver et vinifier les trois cépages historiques de Champagne.
Côté vins, la gamme est construite autour d’une valeur fondamentale pour tous les vignerons : le temps. Les heures (La Montre), les jours (Des jours et des muids), les saisons (L’hiver, le printemps, l’été, l’automne).
Le Domaine Merlin est né le 1er janvier 1987, lorsqu’Olivier et Corinne Merlin, amoureux du terroir, reprennent le Domaine du Vieux Saint-Sorlin, dans la même famille depuis 1750. À l’époque, seuls quatre hectares et demi et un domaine à reconstruire. Aujourd’hui, trente-cinq ans plus tard, le domaine exploite 22 hectares, dont une partie dans le vignoble voisin de Moulin-à-vent, et les deux fils d’Olivier et Corinne, Théo et Paul, ont rejoint leurs parents.
Véritables passionnés, Olivier et Corinne Merlin travaillent les sols, en partie avec des chevaux, utilisent des engrais organiques pour favoriser la vie microbienne et sont adeptes des pressurages longs, en vendange entière. Désormais, c’est la nouvelle génération, Paul & Théo, qui revient petit à petit sur le domaine.
Situé à quelques kilomètres à l’Ouest de Strasbourg, le Domaine Pfister cultive la vigne depuis 1780 sur les terroirs argilo-calcaires de Dahlenheim, dont le Grand Cru Engelberg (littéralement « coteau des anges »).
8ème génération et première femme à gérer le Domaine ; Mélanie Pfister est revenue au Domaine en 2008, après un parcours des plus solides : une formation d’ingénieure agronome et œnologue à Bordeaux, puis Dijon, avant d’aller faire ses armes dans les Domaines Zind-Humbrecht (Turckheim) et Méo-Camuzet (Vosne-Romanée), au Château Cheval Blanc (Saint-Emilion), puis à la Craggy Range Winery (Nouvelle-Zélande).
Soucieux de pratiquer une viticulture durable, respectueuse de l’environnement, depuis la fin des années 1970, le Domaine, qui cultive une dizaine d’hectares, a été, certifié HVE en 2013 ainsi que Fair’n green. Depuis le millésime 2021, le domaine est certifié bio.
Situé dans le Grand Cru de Louvois depuis un siècle, le Domaine Méa a d’abord été une histoire transmise de père en fils avant que ce ne soit de père en fille, puis de mère en fille. Depuis 2010, c’est désormais Sophie qui est à la tête de ce Domaine de près de huit hectares, partagé entre Sud (Louvois, Bouzy, Tauxières) et Nord (Ludes, Chigny-les-roses, Montbré) de la Montagne de Reims. Les sols y sont majoritairement calcaires et argilo-calcaires avec de la craie campanienne et la présence de pierres d’argile meunières au Sud.
Rejointe par son mari Franck en 2019, Sophie est focalisée sur le respect de la nature et du vivant dans les vignes. Ni engrais chimique, ni herbicide, ni pesticide, rendements limités, maturités optimales : tout est fait pour respecter chaque parcelle et en tirer la plus pure expression de terroir. Dans les vins, Sophie s’attache à perpétuer l’histoire familiale à travers la gamme « tradition », et laisse libre court à ses inspirations avec la gamme « interprétation ».
Après une première vie de négociant dans le Beaujolais, Grégoire Hoppenot s’installe en 2018 à Fleurie. A la tête d’un domaine de près de 10 hectares, comptant parmi les meilleures parcelles de Fleurie, Grégoire a choisi l’agriculture biologique dès son installation.
En accord avec les traditions du Beaujolais, Grégoire vinifie ses raisins en grappes entières et est adepte des vinifications douces. L’usage du soufre est limité au strict nécessaire pour conserver des vins droits et précis. Les élevages associent cuves et bois (foudres et pièces bourguignonnes), permettant de refléter au mieux les nuances et de conserver le caractère digeste des vins.
« Découverte de l’année 2021 » de La Revue du Vin de France, Grégoire Hoppenot fait sans aucun doute déjà partie des vignerons qui font briller l’historique vignoble du Beaujolais.
Troisième génération de vignerons, Arnaud et David Lavantureux, arrivés au Domaine en 2010, exploitent 21 hectares à Chablis et 7 hectares en Bourgogne Epineuil.
À la vigne, le Domaine est adepte de la plantation en haute densité (entre 8 et 9000 pieds à l’hectare), pratique le labour des sols sur la totalité des parcelles pour favoriser la biodiversité et encourager les racines à puiser dans le sous-sol calcaire de Chablis. Le Domaine, en conversion bio depuis 2020, sera certifié bio à partir du millésime 2023.
Les vinifications et élevages sont réalisés dans le même esprit : restituer le terroir le plus fidèlement possible. Pour cela, David et Arnaud utilisent la cuve inox, pour que les vins restituent la fraîcheur, la minéralité et la salinité du terroir, mais aussi les fûts, pour apporter le gras et la structure, qui fait penser aux plus grands chardonnays de la Côte de Beaune.
L’histoire du Mas des Restanques a commencé en 1955, avec l’union de deux terroirs familiaux. En plein cœur de la Provence, aux pieds des dentelles de Montmirail, le domaine de 12 hectares est partagé entre les appellations de Gigondas (9 hectares) et Vacqueyras (3 hectares), sur des sols argilo-calcaires sableux.
Vinificateurs depuis le millésime 2007, le Domaine est conduit en agriculture biologique et certifié par Ecocert depuis 2012.
En 2019, Philippe, le fils, rejoint le domaine pour apporter sa pierre à l’édifice et continuer à cultiver la vigne de façon à obtenir des petits rendements ainsi qu’une grande attention à l’élaboration des vins apportant aux cuvées cuvée force et équilibre.
Créé par Didier Bertrand et Chantal Delespierre en 1980, le Domaine est aujourd’hui géré par deux de leurs enfants : Adrien et Clémence Bertrand. Installé à Chamery, au Nord de la Montagne de Reims, le Domaine cultive aujourd’hui 10ha de vignes réparties sur quatre terroirs, tous classés Premier Cru : Chamery, Ecueil, Villedommange et Montbré. Les trois cépages y sont représentés à parts égales, dans une soixantaine de parcelles d’une trentaine d’années en moyenne.
Toutes les parcelles sont enherbées et le travail du sol est pratiqué sur l’ensemble du Domaine. Adrien et Clémence, comme leurs parents avant eux, n’ont recours ni aux herbicides, ni aux insecticides. Au contraire, ils veillent à la préservation de la biodiversité, notamment grâce à la plantation de haies autour des parcelles
Antonin représente la 5ème génération de la famille Michel, depuis 1847. Il est basé à Moussy, situé à proximité d’Epernay sur les Coteaux Sud. Cette région de la Champagne est connue pour son Meunier, qui représente 40% de la surface totale plantée pour les champagnes José Michel. Pour le reste, Antonin travaille 40% de Chardonnay et 10% de Pinot Noir, notamment grâce un autre terroir situé à non loin de Château-Thierry, à Brasles et Saint-Agnan. Au total, il cultive 7ha de vignes, avec la volonté d’être le plus respectueux possible des vieilles vignes héritées de son Grand-Père José : travail des sols pour une meilleure vie microbienne et un bon système racinaire; préparations biodynamiques et utilisation d’huiles essentielles dans ses traitements, renforcement naturel de la plante et de ses défenses humanitaires. En cave, il revendique la diversité des contenants : cuve inox, demi-muids de différentes tonnelleries, cuves émaillées, cuves bétons). Les élevages durent en moyenne 10 mois sur lies fines avant mise en bouteille.
Depuis 2018, Antonin est de retour au domaine familial, après une expérience au sein du prestigieux domaine Hubert Lamy, basé à Saint-Aubin en Côte de Beaune.
Situé à Avize, le domaine a été fondé en 1989 par Marie-Hélène Larmandier, et son mari, Vincent Waris.
Suite au décès de Vincent, Marie-Hélène a poursuivi l’entreprise familiale tout en gérant avec son frère le domaine familial de Guy Larmandier. Après un apprentissage de l’agriculture biodynamique chez Benoit Lahaye, Jean-Philippe Waris, le fils ainé, prend en prend en charge les vignes et la vinification depuis 2009. Dès 2011, en utilisant les principes de l’agriculture biodynamique, et obtenu sa certification biodynamique Demeter en 2020.
Aujourd’hui, il est rejoint par son frère architecte, Pierre-Louis, et sa sœur Inès, designer et sculpteur. Ensemble, avec leur mère, ils forment la « racine de trois » de Waris-Larmandier, apportant chacun une pièce unique à la vision artistique de ce jeune domaine champenois, constitué essentiellement de très belles vieilles vignes de Chardonnay Grand Cru sur la Côte des Blancs. Ils exploitent également un peu de Pinot Noir et de Meunier dans la Montagne de Reims ainsi que dans la Côte des Bar.
À l’instar du domaine viticole José Michel, Antonin est également à la tête des Champagnes Wirth- Michel. Quatre hectares de vignes sur Moussy et Vinay, co-gérées avec sa maman Nathalie.
Cette « double activité » est le quotidien d’Antonin, s’employant à travailler les deux domaines, hérités de ses deux parents, dans la même philosophie.
N’ayant pas la possibilité de fusionner les deux domaines, il s’attache à ses terroirs et crée des cuvées avec une identité forte, celle des Coteaux Sud d’Epernay. Une région à part entière, souvent oubliée entre la Côte des Blancs et la Vallée de la Marne.
De sa famille maternelle, il a hérité de vieilles sélections massales des années 1950 aux années 1990. De toutes petites parcelles, qui lui permettent de favoriser les labours à cheval et le reste des travaux mécaniques avec des outils assez légers. En cave, il use toujours de la diversité de ses contenants avec : cuves inox, cuve émaillées, cuves bétons, et demi-muids (de différents tonneliers).
Le domaine Amélie & Charles Sparr, c’est la rencontre de deux enfants de la vigne… Amélie est issue d’une famille de vignerons paysans et Charles d’une famille de négociants. Des vins d’Alsace 100% cultivés en biodynamie. Un défi relevé par le jeune couple depuis le millésime 2017.
Le domaine représente aujourd’hui 12 hectares de vignes sur 7 villages, 2 premiers crus et 4 grands crus. Les parcelles sont travaillées avec exigence. La biodynamie privilégie la vivacité des sols et des écosystèmes. Ils labourent pour favoriser l’enracinement vers la terre-mère nourricière.
Les raisins sont récoltés à la main pour des saveurs plus éclatantes. Les jus sont vinifiés dans le même respect que la vigne est travaillée. Les levures naturelles des parcelles se chargent de la fermentation. Les additifs ne sont pas les bienvenus. Le terroir émet une vibration qu’aucune technique œnologique n’est encore capable de reproduire.
Le Domaine Les Aricoques est né d’une amitié de deux jeunes savoyards, Guillaume Bellon et Romain Dupont. Amis du lycée, et après de multiples expériences viti-vinicoles en France et à travers le monde, ils décident de racheter ce domaine de 4,8ha situé dans le petit village de Frangy dans les montagnes de Haute-Savoie. Romain a d’abord passé du temps au Chili, puis en Nouvelle-Zélande. Il a également travaillé chez Stéphane Ogier et au Prieuré Saint- Christophe. Guillaume a passé le début de sa carrière à Paris en tant que Sommelier avant d’ouvrir une cave à Méribel.
Le domaine est aujourd’hui en conversion bio, travaillant les cépages typiques de la région : Altesse, Roussette, Jacquère, Mondeuse et Gamay. À 500m d’altitude, sur une exposition plein Sud et un sol de Moraine Glacière, ils produisent des vins aux faibles rendements mais à la qualité et la concentration exceptionnelles.
Le Domaine de la Pâturie fût planté en 1974 sous l’impulsion d’Albert Demard, conservateur du musée de Champlitte.
Champlitte, village remarquable de Haute-Saône, en Franche-Comté, aux confins de la Champagne et de la Bourgogne, terres de vignerons.
En 2017, la famille Joyandet a repris le flambeau. La nature leur a offert ce lieu unique, un environnement qui respire le bonheur et des vignes vigoureuses qui ne demandent qu’à être choyées. Planté d’un seul tenant en Chardonnay, Pinot Noir et Pinot Gris, au lieu-dit la Pâturie, exposé Sud-Est, en coteaux, le vignoble séduit et aspire à réaliser ce qu’il y a de meilleur. Ils en prennent le plus grand soin à travers une culture raisonnée.
Pierrick BOULEY incarne la 6ème génération à la tête du domaine. Il est arrivé sur l’exploitation en 2009, et a repris la suite de ses parents à partir du millésime 2014.
Cette exploitation possède une majorité de vieilles vignes (la moyenne étant de 50 ans) réparties sur 9ha et 41 parcelles différentes, principalement sur Volnay.
Petit à petit, Pierrick change la façon de travailler ses vignes, avec une philosophie bio, s’inspirant des pratiques biodynamiques depuis le début. Aujourd’hui le domaine est en conversion vers l’agriculture biologique, premier millésime labellisé bio : 2023 ! Pierrick s’attache donc à être le moins interventionniste possible. Pour se faire, il limite les passages en tracteurs dans les vignes afin de ne pas tasser les sols, et ainsi garder ses sols vivants. Il évite les rognages, préférant le tressage et l’élévation du palissage style vigne haute. Les sols peu tassés drainent beaucoup mieux l’eau et ne sont pas asphyxiés. A la cave, choisi une utilisation très modérée du soufre (rien avant le soutirage). Elevage de 12 mois en barriques bourguignonnes.
Chavy-Chouet : deux familles, deux villages de la Côte de Beaune avec comme trait d’union, l’amour du terroir depuis 7 générations. Après 6 années au lycée viticole et fort de diverses expériences en viticulture et en vinification aux quatre coins du globe, Romaric offre un nouveau visage au domaine. Seul aux commandes depuis 2006 il veille sur les 15 hectares de vignes avec exigence. Fier de ses racines, il oscille entre rigueur, tradition et innovation.
Son ambition ? Donner naissance à des vins de haut vol, reflets de l’essence même de chacune des appellations : Meursault, Puligny-Montrachet, Saint- Aubin, Volnay, Pommard…
Son élan écologique se traduit par un labour quotidien, mais modéré, lui permettant de remplacer les herbicides depuis plus de 30 ans. Grâce au soufre et au cuivre, seuls intrants utilisés sur les terres, les plantes sont protégées, renforcées et accompagnées pour donner le meilleur d’elle-même.
Maxime, petit-fils de Pierre BOILLOT, viticulteur à Volnay, est un homme de passion. Perçant les secrets de la viticulture sur les bancs de la Viti de Beaune, un nouveau rêve l’anime : produire des vins mêlant histoire et innovation, savoir et création. Avant de s’établir seul aux rênes d’un domaine, Maxime forge son expérience sur le vignoble de la Côte de Nuits, au sein du domaine Remoriquet de Nuits-Saint- Georges, pour déceler les mystères du Pinot noir et du Chardonnay.
En 2016, il crée sa première cuvée : Volnay Sur- Roches en hommage à son grand-père qui plantait ses vignes 70 années auparavant.
Opportunité ou destin, c’est en 2019 que Maxime se voit confier les vignes d’un domaine volnaysien de 6,5ha avec une multitude de belles appellations. De la vigne au chai, Maxime cherche la fraîcheur, le fruit, le croquant. Il aime la vendange entière, mais jamais plus de 50% de la cuvée. Il privilégie de longues macérations pour gagner en structure de vin.
Le domaine de l’Enclos, c’est 29ha de vignes conduites en agriculture bio. Les vignes sont réparties sur les 4 niveaux d’appellation de Chablis et notamment sur quelques-uns des plus beaux terroirs du vignoble. Le gros du travail se fait dans les vignes : taille Poussard respectueuse du flux de sève, engrais bio, ébourgeonnage, palissage soigné, effeuillage, vendanges manuelles. Une grande importance est apporter à la vie des sols, entretenus par des griffages et des semis. Pour protéger préventivement les vignes des maladies, sont utilisés des produits d’origine naturelle, cuivre, soufre et préparations de plantes..
2016 est le premier millésime vinifié au domaine de l’Enclos, au sein du nouveau chai gravitaire. Les raisins sont récoltés à pleine maturité (pas de chaptalisation), triés, pressés pneumatiquement et les jus s’écoulent par gravité dans des cuves inox. La vinification se fait sans intrant, en levures indigènes et l’élevage des vins en cuves et en fûts dure jusqu’à 12 mois sur lies. Les vins ne sont ni collés ni traités par le froid. Seule une légère filtration et un ajout modéré de soufre est effectuée avant la mise en bouteille.
Ayant grandi à Meursault au sein du domaine familial, Pierre-Henri empruntera rapidement le chemin des études de viticulture au début des années 2000. Il passera un an à travailler au domaine de Montille, à Volnay, avant de vendre des fûts de chêne pour une Tonnellerie. Une expérience qui l’inspirera par la suite, une ouverture d’esprit unique à la diversité des pratiques viticoles.
Le négoce haute couture de Pierre-Henri Rougeot a vu le jour en 2017, à Maloisey. C’est en 2019 qu’il décide de déménager à Meursault pour vinifier et élever ses vins, conjointement au domaine familial. Aujourd’hui, Pierre-Henri vinifie sans intrant et élève des raisins sélectionnés pour leurs qualités chez des amis vignerons. Le Pinot noir est trié à la main et encuvé sans égrappage. La vinification est conduite en levures indigènes et sans sulfite pour une expression pure du terroir d’origine. Les Chardonnay sont pressés entiers à leur arrivée en cuverie. Le môut obtenu est maintenu en cuve à 10°C pour faire sédimenter les plus grosses bourbes. Le moût clair est ensuite entonné avec ses meilleures lies directement en fût. Les élevages sont conduits en fûts bourguignons de 228l pendant 12 à 18 mois sans soutirage ni bâtonnage.
Edouard et son épouse Eleni ont Chablis dans les veines. Le domaine Vocoret « Père » est un grand
domaine, si bien établi qu’il est impossible de le manquer en entrant dans la ville de Chablis par le Nord.
Edouard et Eleni ont voulu créer leur propre domaine et ont acheté 5 hectares aux parents d’Edouard pour démarrer leur nouvelle aventure en 2013. Eleni a travaillé un certain temps chez Vincent Dauvissat et il les a gentiment accompagnés lors de la création de leur Domaine. Après avoir travaillé au domaine de son père pendant quelques années, Edouard a eu l’opportunité de sélectionner ses parcelles favorites, en particulier le lieu-dit « Las Bas de Chapelot » qui se trouve juste en dessous de la Montée de Tonnerre.
La vinification est homogène pour les quatre vins. Les vins sont fermentés en levures indigènes en cuves inox puis l’élevage s’effectue en barriques pendant 24 mois.
Le vignoble du Château des Bachelards est une création des moines Bénédictins de Cluny vers l’an
1100. Le style Bachelards s’inscrit dans cette culture d’intuition et d’observation. Repris par la Comtesse de Vazeilles dès 2014, le domaine de 13ha est doublement certifié en viticulture biologique et biodynamique. Le Château est précurseur dans son appellation à bien des égards : agroforesterie dans les vignes, potager en permaculture, moutons, abeilles naturellement arrivées, herboristerie, travail des sols à cheval, haut palissage en piquets d’acacia, petits rendements, très vieilles vignes de gamay, sur des sols granitiques très différents, en sélection massale. Les vendanges sont manuelles, les raisins sont récoltés en caissette, la réception des baies est gravitaire, les fermentations en levures indigènes et les élevages sont volontairement longs.
Après trois ans d’études à la Wine University dans l’Oregon, et de multiples experiences viticoles en France. Mee s’installe à Morgon en 2013, et reprend un domaine de 6ha avec une majorité de vieilles vignes de 60 ans en moyenne.
Le domaine est conduit en « lutte raisonnée » avec des inspirations de pratiques biologiques et biodynamiques.
En cave, soucieuse de sublimer au mieux son terroir, Mee choisie de travailler majoritairement en vendange entière avec des élevages longs en cuve béton. Le résultat final donne des vins pointus, précis, profonds et complexe, avec beaucoup de caractère.
Domaine de Fontbonau est une propriété de 42 hectares située à 350m d’altitude dans la
Drôme provençale, dans un écosystème naturel et sauvage, où 16 hectares de vignes en agriculture biologique (certifié ECOCERT) voisinent avec des chênes truffiers, des rochers de safre, des genévriers, des champs de lavande et des oliveraies qui donnent une huile d’olive douce et raffinée. Voici les raisons pour lesquelles ces deux amis d’enfance Jérôme Malet (Domaine Sarda-Malet) et Frédéric Engerer (Château Latour) ont eu un vrai coup de coeur en 2008 et on fait renaître un domaine au lieu-dit-Fontbonau. Ils en confient depuis peu la responsabilité opérationnelle à Bertrand Degat, oenologue, qui s’engage quotidiennement à respecter le fruit de ce terroir d’exception.
Domaine familial de 16 hectares, Bernard, Aline et Florian représentent la 3ème et 4ème génération qui exploite le domaine.
Les vignes du domaine se situent sur le versant Sud/Sud-Est de l’appellation Châteauneuf-du -Pape sur la commune de Bédarrides. C’est un extraordinaire terroir façonné par le Rhône et balayé par le mistral, un terroir au microclimat unique.
Les sols argilo-calcaires sont recouverts pour une grande partie de galets roulés, caractéristiques du terroir de Châteauneuf-du-Pape. Des sols sablonneux et caillouteux, les vins puisent leurs finesse et élégance, les galets contribuent au corsé et à la structure.
Les vignes, en moyenne âgées de 60 ans ont de faibles rendements et produisent des raisins de grande qualité.
Florence et Jean-Charles Fournet, respectivement orthophoniste et médecin radiologue, passionnés
de vins et d’agriculture, achètent en 2005 une propriété sur la commune de Saint-Romain-en- Gal, sur la rive droite du Rhône à 360 mètres d’altitude, à quelques encablures des parcelles les plus au Nord de la Côte-Rôtie. Encouragés par leurs amis vignerons, et après confirmation par analyse géologique des sols du caractère hautement qualitatif des terroirs de la propriété, ils se lancent dans l’aventure viticole. Défrichage des coteaux, plantation, sélection des meilleurs ceps et porte-greffes, rénovation des bâtiments agricoles pour créer cuverie, chais, logistique, rien n’est laissé au hasard pour produire des vins à la hauteur de leurs espérances et de leurs ambitions. Dès le début, le domaine étant le lieu de vie de la famille Fournet, la pratique de la biodynamie et de l’agroforesterie s’est imposée d’elle-même.
À partir de 2019, le Devay étoffe sa production d’une courte gamme de cuvées issues d’achats de raisins sur les appellations Côte-Rôtie, Condrieu, Crozes-Hermitage, et Côtes-du-Rhône. Travaillée au domaine avec la même exigence pour tous les vins.
C’est en 1972 que Michel Bronzo et son père acquièrent le domaine de la Bastide Blanche,
qui couvre à ce moment-là 10ha.
Situé au pied du Castellet en Provence, le domaine s’étend aujourd’hui sur 48ha dont 28ha planté de vignes. Le terroir est constitué de cailloux et de graves à dominante argilo- calcaire, avec un sous-sol très fracturé qui évacue très bien l’eau de pluie et favorise ainsi la limitation naturelle des rendements. L’encépagement est dominé par le Mourvèdre, complété par du Grenache, du Cinsault, de la Clairette, de l’Ugni blanc, du Sauvignon et du Bourboulenc. Les vignes sont âgées en moyenne d’une trentaine d’années, certaines dépassent les 60 ans. Le vignoble est certifié en agriculture biologique depuis 2012 et certifié en biodynamie « Biodyvin » depuis 2021. Les vendanges sont manuelles. Au chai, tout se passe par gravité, les vinifications sont le plus naturelles possible : fermentations avec les levures indigènes uniquement, extraction très fines et douces, macérations longues, élevages en grands contenants – foudres ou demi-muids
Castellu d’Alba renait en 2014, une revanche du passé…La famille Cardosi, propriétaire des terres à Linguizetta en Haute-Corse, a longtemps travaillé les agrumes avant d’y faire revivre à nouveau la vigne et le vin. Cette renaissance a été mise en place par la fille de Jean-André Cardosi, Aurore, et Emmanuel Venturi du domaine Vico/Clos Venturi.
Aujourd’hui, c’est un vignoble de 12ha en AOP Corse, planté de cépages autochtones tels que le Sciaccarellu, Niellucciu, Minustellu, Carcaghjolu neru, Vermentinu, Ghjenuvese & Biancu Gentile. Pour assurer la qualité et la singularité des vins, une agriculture biologique et biodynamique, engagée avec Demeter depuis 2022, a été mise en place.
Le Clos Landry situé à quelques centaines de mètres de la baie de Calvi, s’étend sur 25 ha.
La famille Paolini exploite le domaine depuis sa fondation, Marc Paolini, l’actuel vigneron, est la cinquième génération. Il y emploie des méthodes culturales traditionnelles, travail du sol, raisonnement des intrants, respect de l’environnement.
La proximité de la mer confère un microclimat très aéré et sain, permettant de limiter au maximum les traitements sur la vigne. Les vendanges sont exclusivement réalisées à la main, afin de conserver une qualité optimale
La cave, dont la majeure partie s’enfonce dans un talus granitique, maintient la température idéale à la conservation des récoltes. Ces vins, vifs et fruités, sont légers à la dégustation malgré un degré naturel élevé, et se distinguent par leur bouquet à la fois délicat et sauvage.
Perché à 400m d’altitude entre mer et montagnes, leurs vignes bénéficient de conditions unique en
Roussillon et au sein de la Vallée de l’Agly. Sur un sol rare de gneiss, une très vieille roche métamorphique proche du granite, ce terroir d’une grande fraicheur, leur permet de trouver un équilibre propice à la production de vins fins, frais et élégants.
Le domaine est repris en 2016 par Quentin et Louis Modat (3ème génération), les vignes sont en bio et biodynamie depuis maintenant plus de 10 ans. En recherche constante de perfectionnement, ils développent des approches viticulturales innovantes basées sur le vivant : couverts végétaux, biodiversité, pastoralisme, taille douce, greffage traditionnel et soin par les plantes. Les vinifications s’effectuent parcelle par parcelle, levures indigènes, extraction douce par infusion, grappes entières et dose homéopathique de soufre, avec des élevages en demi-muids et foudres pour les blancs durant 8 mois, en cuves inox jusqu’à 18 mois pour les rouges.
Ce domaine, c’est l’association nouvelle de Romain Torredemer (31 ans) et Thomas Mangin (27 ans), tous deux initiés à la vigne par leurs grands- pères.
Depuis 2020, ils travaillent sur une exploitation de 40ha, dont 25ha déjà certifiés bio, sur les principaux terroirs de Vingrau. Le travail des sols est effectué sur les vieilles vignes sur coteaux pentus, avec leur cheval de trait « Papillon ».
Pour leur premier millésime, les deux amis ont imaginé deux vins issus des meilleurs parcelles du domaine. L’idée est de travailler sur des profils de vins souples et élégants, aux arômes persistants sans être lourds et avec une belle acidité, caractéristique du terroir calcaire de Vingrau.
2022 marque un nouveau virage, avec la première vendange de toutes leurs vignes. Aux deux vins déjà existants, quatre autres cuvées y seront associées dont un rouge, un blanc, un orange et un vin doux. Des essais de vinification en grappe entière sont également à venir.
La famille Lihour acquiert la propriété en 1885. Depuis maintenant 5 générations, ils travaillent
face aux Pyrénées, des cépages autochtones (Gros Manseng, Petit Manseng, Petit Courbu, Camarelet).
Après ses parents, c’est Franck qui s’est installé en 2014 pour exploiter 11,5 ha de vignes perchées sur des coteaux à 300 m d’altitude. La conduite de la vigne se fait grâce à des produits naturels (cuivre, soufre, huiles essentielles, tisanes de plantes…), les sols sont nourris avec du fumier, des roches, et de multiples plantes (céréales, légumineuses, crucifères).
Les vendanges se font à la main et par tris successifs. Les vinifications se veulent simples. Les raisins sont pressés longtemps avec leurs rafles avec le plus de douceur possible. Les vinifications se font en levures indigènes et avec le plus de précision possible, la plupart du temps sans soufre. Les élevages sont effectués dans divers contenants inox, grès (œuf de 228l) et bois (barriques, 400l demi-muids, cigares, ) avec peu ou pas de soutirage.
Appellation Margaux – Parcellaire de 1,2ha 62%
Cabernet-Sauvignon, 28% Merlot, 5% Cabernet-Franc, 5% Petit Verdot Vignes de 40 ans – Sols de graves avec de nombreux galets Récolte manuelle – 100% égrappée
Vinification en cuves inox – Élevage en 225l avec 50% de bois neufs
100% Merlot – Sélection parcellaire de 1,5ha
Éraflage total ou partiel, encuvage par gravité de baies entières Fermentation alcoolique en cuves ouvertes de 20 à 30 jours, extraction douce Fermentation malolactique en barriques de 225l
Elevage de 12 mois, 50% en barriques de 225l et demi-muids, 50% en cuves inox
Situé sur la rive droite de la Loire, le domaine du Bouchot fût le 1er domaine certifié en
agriculture biologique de l’AOP Pouilly Fumé en 2009. Ses 10 hectares de vignes issues du cépage Sauvignon Blanc sont plantées sur le versant Sud-Ouest de la colline du village de Saint-Andelain sur des sols argilo-calcaires du Kimméridgien. La configuration du domaine, isolé au centre de ses vignes, permet un travail en biodynamie précis. Les vinifications qui en suivent se font avec peu d’interventions et les vins produits expriment toute la finesse d’un terroir préservé.
2018 marque l’arrivée d’Antoine Gouffier, jeune vigneron et enfant du village, qui prend la relève de la famille Kerbiquet avec une belle énergie. Plantations de pieds de vigne, rénovation de la cave, achats de foudres et amphores, nouvelle cuvée orange, relooking des habillages… ça déménage au Bouchot !
Le Clos Galerne est un jeune domaine familial durable et vivant. Constitué de 10ha de vignes au
coeur des meilleurs terroirs de l’Anjou Noir.
Les vignes se trouvent sur le lieu-dit « Pierre Bise » et le lieu-dit « Moulin Brûlé » de Beaulieu-sur- Layon, sur Savennieres et sur Chaume. On y retrouve quatre terroirs diversifiés et constitués de spilite, schiste, phtanite et sables. Au Clos Galerne la culture biologique est une conviction, reflet du mode de vie de la famille Bourez. Elle s’exprime dans la culture, l’utilisation des outils adaptés, le choix du travail du sol minimal. À la cave, dans le choix des levures indigènes et de laisser le temps pour chaque étape de vinification et d’élevage. Toutes les vendanges sont manuelles pour un respect total des raisins. La vinification est donc en levures indigènes pour l’expression libre des terroirs. Aucune intervention mécanique ou technique pendant les mois de vinification . Une fermentation malolactique partielle permet de maîtriser la tension des cuvées. Presque tous les vins sont vinifiés et élevés en barriques de chêne pendant 12 à 15 mois.
Le domaine de la Fessardière est racheté en 2014 par Jérôme et Émeline. Deux passionnés qui, après
une rencontre avec l’ancien vigneron Michel Sauvion, ont fait le choix de s’installer pour cultiver la vigne au coeur du vignoble nantais. Le domaine représente 25ha de vignes en agriculture biologique depuis 1997.
Aujourd’hui, la moyenne d’âge des vignes est de 35 ans. Le vignoble est planté à 80% en coteaux sur des sols légers, caillouteux, argilo-siliceux et peu profonds. Le raisin cultivé sur ces terres est issu du cépage Melon de Bourgogne, une variété de raisin emblématique et typique du vignoble nantais et de l’appellation Muscadet Sèvre-et-Maine.
En tant qu’ingénieurs agronomes, Jérôme & Émeline bannissent tout herbicide et utilisent des pratiques plus naturelles comme les labours qui permettent aux vins d’exprimer pleinement le terroir. De même, tout produit chimique est remplacé par des produits naturels à base de cuivre, de soufre et d’extraits de plantes.
Loïc Mahé plante ses premières vignes en 2000, reprend progressivement quelques jolies parcelles,
se séparera d’autres à la suite des gels de printemps successifs 2016, 2017… Aujourd’hui, il valorise 4,5 hectares de vignes à Savennières sur des sols de sables et schistes.
À la vigne, l’intention fondamentale est de fortifier la vie du sol par un travail superficiel de la terre, par des semis variés de plantes hivernales, en excluant tout produit ou engrais chimique, ou encore en introduisant des animaux domestiques ou en favorisant les animaux sauvages dans le vignoble. L’utilisation de plantes en macérations, tisanes ou de préparations biodynamiques, de cuivre et soufre à dose modérée, et parfois d’huiles essentielles, permettent de maintenir les vignes en pleine vitalité.
À la vendange et au chai, les raisins sont récoltés manuellement, avec de petits rendements. Pressurage lent et fermentations en levures indigenes, puis élevages avec une certaine diversité de contenants type fûts de chêne, amphores en grès, dames-jeannes, jarres en terre cuite.
Installé aux pieds de la colline des Monts Damnés, le domaine Paul Prieur est composé de près de 15 hectares de Sauvignon blanc, sur les terroirs calcaires de Verdigny et Chavignon (Caillottes et Terres blanches), mais aussi ceux de Silex du village de Thauvenay, au bord de la Loire. Pour les rouges, le domaine exploite une parcelle de 5 hectares de Pinot noir sur le lieu-dit « Les Pichons », d’un seul tenant et en quasi-monopole.
Luc Prieur, à la tête du Domaine depuis le millésime 2012, cultive ses vignes de façon artisanale et 100% organique. Les vins sont d’ailleurs certifiés AB depuis le millésime 2022. À la cave, après des vendanges manuelles, les vinifications sont les plus naturelles possibles, tout en veillant à conserver la précision et l’éclat des terroirs grâce à des elevages d’un an en cuves inox, cuves bois tronconiques et demi-muids de 600l. Luc s’inspire du travail des frères Pinard au quotidien.
En 2020, en plein Covid, Alexandre Sidorenko, oenologue de formation, s’installe à la frontière du Domfrontais, à Sainte-Marie-du-Bois, en Mayenne, où il reprend un domaine de 11 hectares pour y produire des cidres et poirés natures.
Le domaine est exclusivement planté d’arbres hautes tiges (pour limiter les maladies) et situé sur un beau coteau de schistes. Les poirés et cidres sont travaillés en privilégiant avant tout une maturité optimale des fruits, avec des pressurages lents, des fermentations lentes, des sous-tirages en douceur, sans aucune filtration ou rajout d’intrants. Les cidres et poirés sont élaborés selon la méthode ancestrale sans dégorgement, en travaillant un maximum avec les lies. Une grande attention est portée sur l’hygiène et la précision pour avoir des pétillants les plus droits possible sans déviation (volatile ou brett).
Un style très vineux, avec une fine bulle, on se rapproche vraiment du monde des pétillants naturels.
Le château Guiraud se situe à Sauternes, au Sud-Est de Bordeaux. À l’origine, le domaine « Maison noble du Bayle » doit son nom à un négociant bordelais, Pierre Guiraud, qui en fait l’acquisition en 1776. Il est classé premier grand cru Barsac-Sauternes en 1855 (encore à cette époque sous le nom de «Bayle»)
Le château Guiraud appartient aujourd’hui à Matthieu Gufflet, à Robert Peugeot, à Stephan von Neipperg et à Olivier Bernard.
Situé à Sauternes même, avec un vignoble de 100 ha, le domaine est planté de sémillon (65%) et de sauvignon (35%) sur un sol de graves reposant sur des argiles et du sable. Le vignoble est certifié en agriculture biologique depuis 2011 (premier grand cru classé en 1855 à l’être). La biodiversité est à l’honneur grâce à des procédés naturels de culture, en plantant 10 km de haies le long des parcelles de vigne de façon à faciliter la lutte intégrée entre les populations animales, et en privilégiant la diversité génétique des plantations.
À seulement 30 ans, Matthieu Godmé-Guillaume reprend le domaine familial de sa maman, Sabine Godmé, sur les trois villages de Villers-Marmery, Verzy et Verzenay. Aujourd’hui l’exploitation compte 5,35ha : 1,85 ha de Pinot Noirs et 3,50 ha de Chardonnay. Les parcelles ont en moyenne 30 à 40ans, dans la fleur de l’age. L’intégralité des vignes sont enherbées par des plantes sélectionnées, le travail du sol sous le rang est pratiqué sur l’ensemble du Domaine. Focalisé sur le respect vivant, les engrais sont 100% organiques, sans utilisation d’herbicides ni d’insecticides. Matthieu fait attention à garder des belles vigueurs dans les vignes et limite les rendements par la taille, l’ébourgeonnage, et l’épamprage. Les moûts sont fermentés en levures indigènes principalement en fût de chêne venant de différents tonneliers français. En cuverie, les vins sont majoritairement travaillés en fûts de chênes français. Les vins de réserves sont eux stockés par cru afin de créer des réserves perpétuelles par village. La mise est toujours mi-juin afin d’augmenter au maximum l’élevage jusqu’à fin mai (8 mois). Les vins ne sont ni filtrés ni collés (Sauf encore les vins de mes parents).
Les points clés du domaine :
• Matthieu reprend les vignes familiales en 2019
• Respect de l’éco-système de la vigne
• Réfection par village et par terroirs
Après une première experience dans le marketing, Bryan décide de revenir sur l’exploitation familiale avec un projet de création d’un nouveau domaine pour se laisser la liberté de créer des cuvées « coup de coeur » avec une interpretation différente de celle du domaine familial Marx-Coutelas.
C’est en 2018 que Bryan démarre avec 1,60ha sur Venteuil. On y retrouve les trois cépages, Chardonnay, Pinot Noir et Meunier, sur des sols crayeux et limono-argileux. Les expositions sont principalement Sud. Les vignes ont environ 30-40ans. Dès la reprise des vignes, il en profite pour insuffler une démarche en conversion bio dès 2019 avec une certification pour la vendange 2022. En cave, les vinifications et elevages se font en fûts de chêne avec environ 1/3 de bois neuf, dans une crayère naturelle de Venteuil.
Les points clés du domaine :
• Micro-domaine de 1ha60 sur Venteuil
• Engagé vers le bio depuis 2018
• Elevage en fûts de chêne dans une crayère
Morgan et sa soeur Julie, accompagnés de Pauline la compagne de Morgan, travaillent ensemble sur l’exploitation familiale depuis janvier 2019. Le domaine représente 6,50 hectares, en conversion vers la viticulture biologique depuis sa reprise. Ils ont également créé un petit négoce en 2018 afin d’élargir la gamme du Domaine.
La majorité du vignoble est composé de vieilles vignes de 60 et 100 ans. Le Domaine est en constante évolution, avec un travail minutieux à la vigne comme au chai. Ils effectuent une taille tardive de Mars, respectant les flux de sève. Des couverts végétaux sont semés tous les trois ans, très peu de labours sont effectués mais uniquement pour casser la concurrence de la vigne. Durant la saison, les traitements sont effectués à base plantes fraîches (pissenlit, ortie, prêle…) qu’ils cueillent eux-mêmes et pour lesquelles ils font leurs propres décoctions/extractions/ infusions. Le palissage est désormais à 1m60 pour une meilleure surface foliaire jusqu’à 1m80. Cela permet d’améliorer la photosynthèse et faire un peu d’ombre. Un rognage à la main est effectué, ce qui permet de ne pas tasser les sols.
Pour la partie négoce, ils décident de la date des vendanges, vendangent, vinifient et élèvent les vins.
Les points clés du domaine :
• Domaine familial de 6,50ha en conversion bio
• Travail pour la conservation des vieilles vignes
• Petit négoce démarré en 2018
Après des études en école de commerce, Guillaume et Baptiste comprennent vite que la vie de bureau n’est pas faite pour eux et décident de retrouver la Touraine, terre d’enfance. Ils décident alors en 2021 de reprendre une exploitation viticole de 12 ha, situé sur les deux coteaux de Vernou-sur-Brenne, avec un chai dans les caves en tuffeau pour donner naissance au Clos Thierrière. Depuis, les deux frères souhaitent redonner vie aux sols et à la biodiversité dans leurs vignes. Les pesticides et herbicides ont été bannis des vignes afin d’instaurer un écosystème qui permet à la vigne de s’épanouir et au raisin de retranscrire toute la complexité et l’authenticité du terroir.
Un travail parcellaire est effectué afin de comprendre l’impact des sols sur le vin. Les différentes cuvées du domaine sont définies en fonction de la typologie des sols. Aujourd’hui, les parcelles du domaine se répartissent principalement sur trois types de sols : Argile Rouge, Argile à silex et calcaire. Ces sols permettent d’exprimer le chenin sous différents aspects et ajoutent une dimension supplémentaire aux vins.
Les points clés du domaine :
• Jeune domaine crée en 2021
• Conversion au BIO depuis sa création
• Travail des cuvées par typicité de sols/terroirs
Si le domaine tel qu’il existe aujourd’hui est né du nom de son grand-père Pierre, Aurelien est aujourd’hui la huitième génération à cultiver la vigne dans le Sud de la Champagne.
Après des études techniques puis commerciales, des stages chez Olivier Lamy à Saint-Aubin ou encore en Nouvelle-Zélande chez Neudorf, Aurélien revient sur le Domaine en 2011 aux côtés de son père Pascal.
Le Domaine représente 18ha de vignes dont 10ha de Pinot Noir, 4ha de Chardonnay et 4ha de Pinot Blanc, sur des sols de marnes kimméridgiennes et quelques bandes argilo-calcaires. La totalité du vignoble représente une vingtaine de terroirs, tous différents, mais tous situés à Celles-sur-Ource. À la croisé des quatre vallées : la Seine, l’Arce, Laigne et l’Ource. Une situation géographique et géologique proche du chablisien, du sancerrois mais aussi de la Côte d’Or.
Ce vignoble de 40 ans d’âge moyen est certifié Ampelos depuis 1996, en lutte raisonnée très rigoureuse. Les sols sont travaillés mécaniquement, sans produits de synthèse. Les rendements sont limités.
Les points clés du domaine :
• Domaine familial de 18ha
• Certifié Ampelos depuis 1996
• Mise en lumière des cépages et des terroirs de Celles
François et Pierre Huré ont repris le Domaine familial à la suite de leur papa, Raoul, en apportant une vision de la Montagne de Reims « Face Nord » par l’assemblage de terroirs issus de Ludes, Rilly, Mailly, Villedommange et Villers-Marmery. À la tête de 11ha de vignes, les deux frères vinifient également 3ha de négoce dans le reflet d’un terroir et/ou d’un cépage bien précis.
Au Domaine, la viticulture est réfléchie dans le but de favoriser l’équilibre subtil entre le sol, le végétal et le climat : utilisation de composts organiques pour amendement, raisonnement des labours, maintien d’un enherbement naturel, taille soignée et adaptée à chaque cep, travaux en vert tels que l’ébourgeonnage et le palissage réalisés scrupuleusement. L’objectif étant de permette une croissance harmonieuse de la vigne pour des raisins de qualité.
En cave, les frères sont peu interventionnistes. Ils ont pour habitude de favoriser la cuve inox sur les cuvées d’assemblage, et le fût pour cuvées plus identitaires d’un cépage ou d’un terroir. Enfin, le foudre pour leur réserve perpétuelle. Les élevages sur lattes sont en moyenne de 3 à 6 ans.
Les points clés du domaine :
• Domaine familial de 11ha + 3ha en négoce
• Mise en lumière de la face Nord de la Montagne
• Viticulture réfléchie, à la recherche de l’équilibre
Créé en 1995, le Domaine Les Aurelles se situe à Nizas, entre Montpellier et Béziers, dans le Languedoc.
Basile Saint-Germain et son épouse Caroline travaillent avec exigence dans le respect de la nature et de la biodiversité. Le Domaine est engagé dans une démarche respectueuse de l’environnement, il compte 9 ha de vignes qui bordent le plateau de Nizas, à quelques dizaines de kilomètres de la mer Méditerranée. Les vignes sont cultivées sans engrais ni désherbant ou pesticide.
Les vignes du domaine bénéficient d’une géologie rare. Plantées en coteaux sur de très anciennes terrasses du quaternaire recouvertes d’épaisses couches de galets roulés, elles profitent de la présence d’éboulis basaltiques, issus de coulées volcaniques. Riche en minéraux, le basalte forge une partie de la personnalité des vins.
Des rendements faibles, une attention aiguë portée à chaque détail, une volonté rare de ne commercialiser les bouteilles qu’à l’issue d’élevages très longs dans des cuves émaillées.
Les points clés du domaine :
• Domaine crée en 1995 par Basile Saint-Germain
• 9 ha de vignes cultivés en biodynamie
• Long elevages en cuves émaillées